Bulletin de janvier 2003
2003-01-31
Volume 1 Numéro 1
Introduction de la Cause Elzéar DeLamarre
En juillet 2001, à l’occasion du Chapitre 2001 de notre institut, il est proposé de “travailler à la promotion de la cause (procès de béatification) de l’abbé Elzéar DeLamarre.
En octobre 2001, une lettre de la Supérieure générale,
S. Blanche-Yvonne Ouellet, est adressée à Monseigneur Jean-Guy Couture, évêque du diocèse. Nous lisons :
Au début de l’histoire de notre Institut, nous remarquons avec grande vénération, la présence et l’influence providentielles d’un prêtre diocésain dont le témoignage de vie nous apparaît plus que remarquable. Notre désir est par conséquent de faire honneur à ses vertus et à ses mérites, que le temps a incrustés profondément dans des oeuvres d’une stabilité indéniable, afin qu’un jour nous puissions le vénérer comme un saint et un puissant intercesseur auprès de Dieu, notre Père.
Aussi, croyons-nous l’heure venue de faire la promotion de la cause abbé Elzéar DeLamarre, notre bien-aimé fondateur, en vue de la reconnaissance de l’héroïcité de ses vertus pour aboutir par la suite à un éventuel procès de béatification, si telle est la volonté divine.
C’est donc très humblement que nous vous prions, Monseigneur, de nous accorder l’autorisation d’ouvrir le procès diocésain et d’entreprendre les démarches afin que nous puissions mettre à exécution le projet auquel nous tenons, vous le pensez bien.
Puissent la Vierge Marie et saint Antoine de Padoue nous accompagner dans ce travail que nous voulons entreprendre pour la gloire de Dieu et à la louange de notre vénéré et digne Fondateur.
L’évêque Mgr Jean-Guy Couture le 12 octobre 2001 lui répond en ces termes :
C’est une pensée pieuse et très honorable à l’égard de votre bien-aimé fondateur, l’abbé Elzéar DeLamarre, de vouloir entreprendre l’étude de la cause de l’héroïcité de ses vertus. Ce désir s’insère certainement très bien dans la préparation du centenaire de votre Congrégation en l’année 2004.
Je vous accorde donc avec empressement l’autorisation que vous me demandez d’ouvrir le procès diocésain en vue de la cause de sa béatification et je vous assure de mon encouragement et de mon entière coopération dans les démarches que vous entreprendrez à cet effet.
L’abbé DeLamarre a été un prêtre diocésain vénéré qui a laissé une véritable réputation de sainteté et des oeuvres d’évangélisation qui continuent encore après tant d’années de produire des fruits merveilleux et abondants. Si sa sainteté est reconnue un jour par l’Église, ils seront certainement encore plus nombreux et nous en rendrons grâce au Seigneur.
C’est maintenant l’étape de l’instauration d’un réseau de personnes ressources, sans lesquelles ce projet, si c’est la volonté de Dieu, ne saurait se réaliser.
Depuis le 18 octobre, une secrétaire associée à la Cause, Mme Lise Vézina, se joint à S. Colette et S. Ginette. Elle donnera gracieusement douze heures de son temps chaque semaine bénéficiant ainsi de son expérience professionnelle et de son enthousiasme.
Il va sans dire que la Cause nous conduira dans des voies qui nous sont encore inconnues. Toutefois l’aide que nous recevrons est sans prix. L’appui de vos prières est important dans cette recherche constante de la volonté de Dieu sur ce projet... Si c’est de Lui, cela se réalisera pour sa plus grande gloire. Je recevais une lettre dont je vous partage ici un extrait :
Témoignage: «J’ai demandé à ma soeur, Louise, lors de son voyage à l’Ermitage saint Antoine de prier afin que je puisse trouver une maison selon mes moyens. À son retour, Louise m’as remis la neuvaine à l’abbé Elzéar DeLamarre et m’a dit : “fais cette neuvaine.” Je ne connais pas l’abbé, mais je me suis dit, je n’ai rien à perdre... J’ai donc commencé la neuvaine à l’abbé DeLamarre et le septième jour, j’ai trouvé une annonce dans le journal. Après négociation, la vente finale s’est conclue selon mes moyens... Béni soit Dieu pour son instrument.” S. B.
Le défi, dans une Cause de béatification, est de prouver lors du procès, que les prières ont été exaucées uniquement par l’intermédiaire du serviteur de Dieu, prouvant ainsi sa puissance d’intercession auprès de Dieu.
Cette lettre est un exemple des témoignages que nous devrons accumuler pour servir la Cause.
Lorsque la réponse favorable à une prière a été obtenue, il est bon d’en donner connaissance au bureau de la Cause et une publication sera faite au Bulletin, avec les initiales et la mention du lieu si vous le désirez.
S. Ginette Laurendeau a.m. décembre 2002
Secrétaire générale
Avec l’approbation de l’Ordinaire de Chicoutimi
- Dépôt légal - Bibliothèque du Québec, 2003
- Dépôt légal - Bibliothèque du Canada, 2003
ISSN 1705-4141